Archives de catégorie : po-si-tif !

Mon plus bel Halloween

“Déguisez-vous… Consommez !”

“Déguisez-vous… Consommez !”

L’injonction de la société de consommation poussant à célébrer Halloween, en lieu et place de la fête de la Toussaint, était tout ce que je percevais.

Fortement révélatrice de l’américanisation irréfléchie de la société, cette ” tradition” n’avait rien pour me plaire.

Et puis mon fils de 10 ans a voulu que je l’accompagne pour aller taxer des bonbons aux voisins.

Tout sauf enthousiaste à cette idée, je pris le parti de mettre mes aprioris dans ma poche, d’enfiler un déguisement de fortune… et nous voici dehors, dans l’obscurité, sous une légère pluie. J’embarquai au passage le fils d’un voisin ne pouvant l’accompagner ce soir-là. Ma B-A quotidienne.

Nous commençâmes notre tournée par une dame retraitée de l’Education nationale. La dame insista pour nous faire rentrer. Je découvris un foyer, avec un papi qui mitonnait de petits plats, les enfants de province venus pour l’occasion, les derniers préparatifs : le chapeau pointu, les griffes du petit monstre de 11 ans, le sac à confiseries à ne pas oublier…

La troupe s’étant ainsi renforcée, nous continuâmes notre expédition. Les vampires étaient menaçants, les fantômes effrayants, les squelettes inquiétants. Devant le péril, la plupart des voisins donnaient aux monstres en culotte courte qui des carambars, qui des sucettes, qui encore d’autres bonbons en tous genres. Sans oublier les sourires et les compliments devant les déguisements, accompagnés d’un clin d’œil complice aux parents accompagnateurs.

Chemin faisant, je fis la connaissance d’une voisine brésilienne, d’une autre irlandaise, d’un couple algérien… Chaque maison partageait les douceurs de son pays, et nous fîmes ainsi un petit tour du monde des sucreries.

Vers la fin de notre parcours, nous rendîmes visite à une dame très âgée, qui manifestement ne s’y attendait pas. Elle alla fouiller dans sa cuisine, à la recherche de quelques bonbons. Le butin fut maigre. Mais sans échanger un mot, nous nous mîmes d’accord pour prolonger notre séjour sur le pas de sa porte. Elle avait l’air si heureuse devant tous ces bambins, qui venaient interrompre la monotonie de ses vieux jours, que c’est à regret que nous la quittâmes.

Notre virée nocturne touchait à sa fin. Les enfants se répartirent les douceurs, les parents se saluèrent et je raccompagnai chez lui le petit voisin.

Sur le chemin du retour, j’avais le cœur content de ces moments partagés, de ces rencontres, de ces sourires. Mais le plus bel instant de cette soirée fut quand mon fils me dit : “merci de m’avoir accompagné, Papa, c’était cool.”

Ce soir-là, j’avais vécu mon plus bel Halloween.

Comment ne plus retweeter n’importe quoi

Le Monde a publié une petite BD qui m’a bien amusé :

Il est vrai que, dans son flux Twitter, on voit passer quantité de messages mentionnant des articles de journaux ou des billets de blog qui ont l’air passionnants. Pour peu que l’accroche soit bien tournée, ou que le Twitto se soit fendu d’un commentaire pimenté, l’envie est forte de retweeter son message, sans prendre le temps de lire l’article ou le billet en question.

J’évite le plus possible de céder à cette tentation, et pour ça j’ai recours à une technique et deux outils.

Le premier outil s’appelle Pocket. Désormais intégré à Firefox, il permet de sauvegarder des pages Web “à lire plus tard”. Sur l’application mobile, qui existe aussi bien sur iPhone que sur Android, une fonctionnalité de synchronisation permet de télécharger la liste des pages ainsi mises en réserve, formatées de surcroît pour en faciliter la lecture sur mobile, et ce même si le site Web d’origine n’est pas en responsive design. Ces pages deviennent disponibles hors connexion, ce qui est très pratique pour les lire dans le métro, par exemple.

Le deuxième outil est un service Web appelé “IFTTT” pour “If This Then That”. Il permet d’automatiser des actions si certaines conditions sont remplies. Il est possible de s’abonner à différentes “applets” qui vont agir comme de petits agents intelligents à votre service. Dans le cas qui nous intéresse, c’est l’applet “Save links from your liked tweets in Pocket” que nous allons utiliser. Comme son nom l’indique, cette applet va automatiquement sauvegarder dans Pocket les articles qui sont mis en lien dans des tweets que vous avez “likés”.

Par exemple, si quelqu’un tweete un message contenant un lien vers le présent billet et que vous likez son tweet, cette applet va automatiquement enregistrer ce billet dans votre compte Pocket. La prochaine fois que vous serez dans les transports en commun, vous pourrez le lire à tête reposée. S’il vous plaît, libre à vous de le partager sur Twitter ou Facebook grâce à la fonctionnalité de partage intégrée à Pocket… une fois que vous l’aurez lu.

Je fais un usage intensif de cette technique associant Pocket et IFTTT, et c’est très pratique pour ma veille et ma curation.

Et vous, avez-vous d’autres astuces pour ne plus partager des tweets comme un manchot ? 😁

Un mois avec un Archos 50 Diamond : bilan positif !

Archos 50 Diamond
Archos 50 Diamond

Voici un mois que j’ai reçu mon Archos 50 Diamond, un smartphone Android.

Pour moins de 200 euros TTC, la fiche technique proposait un écran 5” full HD, 8 coeurs, 2 Go de RAM, un appareil photo de 16 MP, 16 Go d’espace disque, j’en passe et des meilleures.

Trop beau pour être vrai ?

J’ai sauté le pas et acquis ce téléphone au rapport qualité-prix imbattable. Un mois après, quel bilan en tirer ? Eh bien un bilan très positif !

Le téléphone est réactif, sobre (il tient 2 jours sans recharge), les photos sont à la hauteur.

Bref, je ne peux que conseiller cet appareil. Pourquoi dépenser 700 euros pour un téléphone à la pomme ou autre Samsung,  quand on peut avoir un téléphone performant et élégant pour moins de 200 euros ?

Soeur Cristina : la subversion de la subversion

Pour ceux qui ne connaîtraient pas Soeur Cristina, il s’agit d’une nonne de la congrégation des Soeurs ursulines qui a remporté cette année la version italienne du concours télévisé The Voice. Dans son album éponyme, elle chante des tubes de la pop comme True Colors de Cyndi Lauper, Try de Pink, ou encore… Like a virgin.Lorsqu’une chanteuse nommée Madonna a sorti Like a virgin, en 1984, c’était de la provocation. L’artiste jouait bien sûr sur le champ sémantique catholique : la Vierge, la Madonne. C’était une forme de subversion parce que les paroles avaient une portée sexuelle : “like a virgin touched for the very first time“. Quel toupet !Au fil des années, Madonna est devenu une chanteuse sexy, provocante, qui n’aurait pas hésité, par exemple, à lancer dans l’assistance sa petite culotte lors d’un concert organisé à l’Hôtel de ville de Paris à l’initiative de Jacques Chirac.Et voilà qu’une religieuse, c’est-à-dire l’antithèse de la bombe sexuelle, se permet de reprendre le tube de la blonde Madonna. Quel culot ! A une époque où l’on se demande si les valeurs ne se sont pas inversées par rapport à la tradition chrétienne de nombre de pays d’Europe, la boucle est bouclée. Une femme ayant décidé de consacrer sa vie au Christ subvertit les symboles de la civilisation commerciale dans laquelle nous sommes plongés. C’est donc une subversion de la subversion : chapeau, l’artiste !

Katie Melua, à la maison

Ketevan, par Katie MeluaVous est-il déjà arrivé de tellement aimer un(e) artiste que vous l’écoutez très régulièrement ? Au point que sa voix vous accompagne, au fil des jours, devient familière. Un peu, justement, comme si cet artiste faisait partie de votre famille. C’est ce que je ressens avec Katie Melua, ce sentiment étant sans doute renforcé par le fait d’avoir pu l’écouter en concert au Palais des congrès, en 2013.

Quoi qu’il en soit, je ne saurais trop vous recommander son dernier album, Ketevan. D’album en album, c’est toujours le même plaisir. Continuez longtemps, Katie !

Jouez, jeunesse !

Muriel Mayette-Holtz, Administratrice de la Comédie Française, à propos de la jeunesse
Muriel Mayette-Holtz

Extrait de la brochure 2014-2015 de la Comédie Française :

“Dans le débarras de nos adultes songes, une place, toujours, est faite à la jeunesse.  Avec douceur, avec tendresse, elle scintille en notre âme et conscience sur ces hôtes étagères que sont les responsabilités, la transmission, l’avenir ou encore le partage. Cependant, lorsqu’il nous est donné de la faire émerger à la lumière du réel, son éclairage
juvénile en nous se crispe irrémédiablement de colorations
inquiètes et de perspectives encombrées.”

Muriel Mayette-Holtz
Administratrice générale
de la Comédie-Française

Et si c’était ça, le grand défi de l’âge adulte ? Conserver la fraîcheur du regard, la clarté de l’esprit, la joie de vivre évidente, en sachant ce que l’on sait, en faisant ce que l’on doit ?

Give and take : donner, pour le meilleur ou pour le pire ?


Adam M. Grant est un auteur qui sait ménager des surprises à ses lecteurs. Son ouvrage, Give and take, a revolutionary approach to success, salué par la critique et best seller, en témoigne. C’est l’envie d’être surpris qui m’a poussé à télécharger le livre sur Amazon. Et je n’ai pas été déçu ! Le livre fourmille d’études et statistiques, et Adam Grant joue avec nos clichés en nous questionnant au fil des pages.

Parmi ces clichés, le fait qu’il faille être cynique et sans scrupule pour réussir professionnellement. Certes, des expériences ont été réalisées qui tendent à prouver que les méchants réussissent mieux en entreprise. Pourtant, les recherches que j’ai menées, à titre personnel, et mon expérience en tant que consultant en management coopératif, m’ont montré que la coopération (le donnant-donnant) était beaucoup plus efficace sur le long terme.

Les travaux d’Adam Grant vont encore plus loin : il démontre que les moins performants en entreprise sont généralement ceux qui donnent le plus aux autres (les givers)… mais que ceux qui réussissent le mieux sont, eux aussi, des givers !

Autrement dit, la générosité peut être la pire ou la meilleure des choses, dans le monde professionnel et ailleurs. Toutefois, Adam Grant souligne un fait intéressant : “le succès d’un giver a quelque chose de spécial : il se répand et fait boule de neige”.

Alors, si nous ne voulons certainement pas être un giver qui échoue, nous ne voulons pas non plus être un taker (le contraire d’un giver, quelqu’un qui cherche à maximiser son propre intérêt en toutes circonstances, même au détriment des autres) qui réussit.

Tout le mérite de Give and take est d’expliquer comment on peut s’épanouir en donnant, et réussir, en évitant les pièges du don de soi inconsidéré, qui ne conduit qu’à l’échec et au burn out. L’ouvrage étaye son propos sur des études sociologiques, des expériences, et de nombreux cas réels, dans de multiples milieux : enseignement, assurance, divertissement, et même la politique !

Loin d’une incantation stérile, il relève les difficultés que l’on rencontre lorsque l’on veut donner, et se termine par une boîte à outil fort bien fournie, permettant de pratiquer, en ligne et dans le monde physique.

Vous l’avez compris, comme des centaines de milliers de lecteurs, j’ai été emballé par Give and take.

Mise à jour du 5 octobre 2021 :

Un résumé détaillé de la traduction française du livre, Donnant-donnant, (ouvrage malheureusement épuisé) est disponible ici.

Pour d’autres critiques et résumés, n’hésitez pas à consulter la catégorie “Livres” sur ce blog !

 

Chine : des équipements simples pour rester en forme

Il est toujours étonnant pour un Français qui arrive en Chine de voir combien les personnes âgées dans ce pays prennent soin de leur condition physique. L’été, le jour à peine levé, vers 5 ou 6 heures du matin, elles sont déjà nombreuses à s’activer dans les jardins : danse de l’éventail, Qi Gong, Tai Chi ou tout simplement gymnastique, elles regorgent de dynamisme. Cette vitalité, on la retrouve dans les bals ayant lieu chaque soir sur les places. Plus généralement, on trouve partout, dans les squares et dans les jardins, des équipements sportifs très simples, utilisés par tous, toutes classes d’âge confondues.

Barre de traction dans un square à SanYa (Hainan, Chine)

Equipement de gymnastique dans un square à SanYa (Hainan, Chine)

Equipement de gym dans un square à SanYa (Hainan, Chine)

Tout un chacun peut ainsi se livrer à des exercices d’assouplissement, d’étirement, à des tractions, etc. Les mamans qui surveillent leurs enfants bavardent tout en faisant ces exercices.

A quand de tels équipements dans nos squares et nos jardins ?

Pleco, une application pour apprendre le chinois vraiment géniale !

Pleco Chinese English dictionary mobile applicationDepuis que je me suis remis sérieusement à l’apprentissage du mandarin, j’ai découvert de nombreux outils très utiles. Et il y a une application pour apprendre le chinois dont je suis résolument fan : Pleco, disponible gratuitement aussi bien sur Android que sur iOS. Elle est très complète. Les fonctions que j’utilise sont :

  • le dictionnaire chinois-anglais

Il permet notamment de dessiner les caractères avec le doigt ou de saisir le pinyin : très pratique !

Il est également possible d’installer des dictionnaires, supplémentaires, gratuits ou payants, pour travailler directement depuis le français.

  • la fonction OCR

Prenez en photo un caractère et Pleco vous propose la définition !

  • la fonction flashcards (ma préférée)

Cette fonction permet de s’entraîner à la mémorisation des caractères. On peut paramétrer des sessions de test (par exemple sur 100 caractères). Les caractères défilent les uns après les autres. On peut alors indiquer si l’on a reconnu le caractère ou pas. A la fin, le logiciel calcule un score de réussite. Sur option (payante), il est possible d’optimiser son processus d’apprentissage grâce à un module de répétition espacée.

La bonne idée de Pleco, c’est de proposer au téléchargement gratuit les caractères des différents niveaux du HSK, l’examen officiel permettant de mesurer ses compétences en chinois (un peu l’équivalent du TOEIC).

J’utilise les flashcards le matin dans le RER, et je peux vous dire que je perçois une nette amélioration dans ma mémorisation des caractères. Cerise sur le gâteau, l’utilisation des flashcards est ludique, et le temps de trajet passe comme une flèche !

Bref, Pleco est une application couteau-suisse pour apprendre le chinois, incontournable aussi bien pour les étudiants, pour les professionnels que pour les amoureux du chinois !

Mise à jour le 8 juin 2021 : application gratuite,  modules d’extension (dictionnaire français, répétition espacée)