Archives de catégorie : Professionnel

Modèle théorique d’évaluation d’une formation : Donald Kirkpatrick

Les directions des ressources humaines des entreprises, les instituts de formation et les formateurs eux-mêmes ont besoin d’évaluer l’efficacité des formations.

Pour ce faire, un modèle d’évaluation de la formation est souvent utilisé : le modèle à quatre niveaux de feu Donald Kirkpatrick, professeur émérite de l’Université du Wisconsin.

Évaluation d'une formation : modèle de Kirkpatrick
Évaluation d’une formation : modèle de Kirkpatrick

Niveau 1 : réaction

Il s’agit de l’évaluation de la satisfaction des participants : ont-ils trouvé la formation utile, intéressante et pertinente pour leur travail ?

Niveau 2 : apprentissage

Il s’agit de mesurer dans quelle mesure les participants ont acquis de nouvelles connaissances ou compétences.

Niveau 3 : comportement

Il s’agit de déterminer dans quelle mesure les participants parviennent à appliquer dans leur travail ce qu’ils ont appris pendant la formation.

Niveau 4 : résultats

Ce niveau évalue  après coup l’impact concret de la formation sur l’efficacité du travail des participants.

Pote-emploi, le site qui veut donner du réseau à ceux qui n’en ont pas.

Pote-emploi
Pote-emploi

Un site sera lancé prochainement pour permettre à des jeunes désireux de se lancer sur le marché du travail, mais dénué de réseau personnel, de se connecter avec des volontaires mieux introduits, notamment parmi les étudiants et diplômés de grandes écoles. Ce site, c’est Pote-emploi.
Une bonne initiative qui favorisera la mixité sociale et dont tout le monde profitera. Car en créant des connexions inattendues, c’est l’ensemble du cerveau collectif du corps social qui progresse.

Conditions générales de vente : GDF 1, Apple 0

J’ai reçu il y a quelque temps les nouvelles conditions générales de GDF-Suez. Vous savez, c’est ce genre de document incompréhensible qui finit généralement à la poubelle. Eh bien là, j’ai trouvé que la mise en forme du document était remarquable. GDF a utilisé un système de gras et de de barré pour montrer ce qui a été modifié dans leur conditions générales.

Conditions générales de vente (CGV) - GDF Suez - Dolce Vita
Conditions générales de vente (CGV) – GDF Suez

A l’inverse, il y a quelques jours, mon iPad m’a informé que les conditions d’utilisation de l’Appstore avaient été modifiées.

Une fenêtre m’affichait juste la page 1 sur des dizaines, la possibilité de poursuive ma lecture vers la page 2, et surtout un bouton accepter dès le bas de la page 1. Cela veut bien dire qu’Apple sait que 95% des utilisateurs ne liront pas les CGU. Il ne propose aucune aide pour comprendre la portée des changements.

Apple devrait s’inspirer de la politique de pédagogie et de transparence de GDF Suez en matière de conditions générales.

Regus à Rueil Malmaison : une prestation à la hauteur !

Logo RegusVoilà maintenant 5 mois que j’ai installé les bureaux de Smartwords au centre Regus de Rueil Malmaison.Je trouve que leur prestation de location de bureaux est vraiment à la hauteur, et pas seulement parce qu’ils sont situés au 15ème étage !

Je bénéficie de leur offre Campus, consistant en un espace de coworking accessible 24/24, 7/7 (même si, pour ma part, je n’ai pas souhaité bénéficier de cet accès).

Je suis satisfait de cette installation car j’y trouve les avantages du coworking associés au standing Regus. Côté coworking :

  • un tarif avantageux,
  • la possibilité de nouer des contacts avec d’autres professionnels (j’ai déjà pu faire deux rencontres prometteuses pour le développement de mon activité).

Côté standing :

  • les locaux sont très agréables,
  • Regus propose des prestations très intéressantes pour accueillir clients et prospects, notamment en matière d’accueil téléphonique.

Mais ce que j’apprécie le plus, c’est le dynamisme et le côté sympa de l’équipe, menée avec un grand professionnalisme par Alexandra Varlet. Merci également à Tanya et Ibtissem pour leur gentillesse et leur efficacité !

N’hésitez pas à me contacter si vous avez besoin de plus d’informations.

PS : je suis heureux de pouvoir écrire ce billet, après une expérience moins positive il y a 2 ans. J’estime qu’il est normal, maintenant, que j’exprime ma satisfaction.Quand c’est bien, c’est agréable de le dire !

Message personnel pour Alexandra Varlet : surtout continuez comme ça, ne changez rien !

Des métiers à la technicité insoupçonnée

Matériel de nettoyage
Image : Hydrotekmachines, Creative Commons

J’ai eu un entretien ce jour avec le directeur commercial d’une société de nettoyage industriel. Cette conversation a été très intéressante car elle m’a permis de découvrir un secteur d’activité que je ne connaissais pas jusqu’alors. J’ai découvert que c’était un secteur très concurrentiel et qui recèle des enjeux forts en termes de qualité de service et de respect de l’environnement, entre autres.

J’ai pu aussi constater que l’expression “technicien de surface”, souvent moquée, se justifie, en réalité. En effet, ce métier requiert une réelle technicité : savoir utiliser une motobrosse ou doser un produit de nettoyage, cela s’apprend.

Quant à la protection de l’environnement, c’est manifestement une préoccupation de plus en plus forte pour les clients de cette société. D’où de gros efforts consentis pour certifier le travail sur ce sujet-là. La responsabilité sociale des entreprises de ce secteur est aussi un enjeu de plus en plus important.

Bref, sur un sujet pas forcément sexy a priori, cette conversation s’est avérée passionnante !

5 raisons pour lesquelles j’aime Freeplane

Freeplane
Freeplane

Le mindmapping (ou cartes heuristiques, ou cartes mentales) est une technique que j’utilise abondamment. Qu’il s’agisse de préparer un compte-rendu de réunion, un article de blog (tel que celui-ci), de brainstormer sur un sujet, elle fait partie de mon quotidien. Actuellement, par exemple, je travaille sur une offre de formation pour ma société, Smartwords. Je suis en train de monter cette offre à l’aide d’un outil de mindmapping que j’apprécie particulièrement, Freeplane.

Freeplane est un logiciel de mindmapping dérivé (un fork)de Freemind par le créateur de ce dernier, Dimitry Polivaev. Aujourd’hui, les deux projets vivent leur vie. J’utilisais Freemind à l’origine et suis passé à Freeplane il y a quelques mois. Voici 5 raisons pour lesquelles je suis fan de ce logiciel.

1. La sobriété

Freeplane fait une seule chose mais il le fait bien : des mindmaps pour travailler. Le logiciel ne propose pas de thèmes évolués, d’outils de personnalisation graphique étendus. Il n’en jette pas plein la vue. Mais c’est justement ce que j’apprécie. Il est sobre, mais très maniable. On apprend vite à s’en servir.

 2. Un logiciel libre

Freeplane est un logiciel libre. Son code, disponible sur Sourceforge, peut donc être consulté et modifié, si on le souhaite (et si on en a les capacités !). Il correspond donc à la logique de liberté qui était celle d’Internet à son origine, que j’apprécie, et qui est de plus en plus menacée. Freeplane utilise par ailleurs un format ouvert, .mm, à l’origine développé pour Freemind, ce qui entraîne une excellente compatibilité entre les deux logiciels.

3. Un logiciel gratuit

Freeplane est gratuit : pourquoi s’en priver ?

4. Une petite innovation graphique bien pensée

Mindmap ayant servi à l'écriture de ce billet
Mindmap ayant servi à l’écriture de ce billet
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Freeplane est sobre mais il n’est pas austère. Je trouve en particulier très astucieuse une petite amélioration qu’ils ont introduite dans la dernière version : les noeuds en couleur. Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec le mindmapping, les informations sont structurées, sur une carte mentale, sous la forme de noeuds (par exemple, dans la carte ci-contre, “les 5 raisons” est un noeud). Les noeuds situés à un même niveau de profondeur sont appelés des noeuds frères, et un noeud s’enfonçant plus avant dans l’arborescence à partir d’un noeud parent s’appelle un noeud fils. Eh bien Freeplane attribue automatiquement une couleur à tous les noeuds dans une même lignée. Ainsi, dans notre exemple, tous les noeuds issus d’ “Intro” sont en vert, tandis que ceux issus de “Les 5 raisons” sont en violet. Cela n’a l’air de rien, mais à l’usage, cela s’avère très pratique, surtout quand la carte devient un peu touffue. Cela contribue grandement à sa lisibilité.

5. La possibilité de faire des liens à l’intérieur de la carte

Freeplane permet de faire un lien d’un noeud vers un autre. C’est très commode pour naviguer sur les cartes, pour faire des renvois d’un thème à un autre, par exemple.

Certaines choses pourraient certainement être améliorées. Par exemple, Freeplane est actuellement assez pauvre en icônes pour illustrer les noeuds. Mais l’important est qu’il continue à évoluer en gardant ce qui fait sa force : sa simplicité. Alors longue vie à Freeplane !

Deux semaines avec un Kindle Touch

 

Kindle Touch
Kindle Touch

Voici deux semaines que j’ai reçu mon Kindle Touch 3G. J’ai donc découvert une nouvelle façon de lire. Dans ce billet, je vais décrire, sans ordre particulier, les aspects positifs et les aspects négatifs qui m’ont le plus marqués.

 

Côté positif

  • Plus jamais seul face à mon livre

Un bon livre est une bonne compagnie. Mais avec Kindle, la lecture n’est plus solitaire. Au fil des pages, je découvre les passages surlignés par les autres et le nombre de personnes qui l’ont fait.

  • La bibliothèque ubiquitaire

Désormais, je peux lire mes livres sur mon Kindle Touch, mais aussi sur mon PC, sur mon téléphone Android, sur mon iPad…Je reprends ma lecture là où je l’ai laissée, et retrouve toutes mes notes et mes surlignements.

  • Le droit d’essayer avant d’acheter

Je peux naviguer dans la boutique Amazon et télécharger un extrait plutôt généreux du livre pour décider si je veux l’acheter ou non.

Côté négatif

  • Une lecture des magazines pas vraiment convaincante

Je me suis abonné à Business Week. Si le téléchargement automatique de chaque nouveau numéro est un vrai plus, la version Kindle est loin de contenir tout le contenu du magazine. Surtout, l’absence de photos et de couleurs se fait cruellement sentir.

  • Un bon confort de lecture mais pas parfait

Il est vrai que l’écran de la liseuse est moins fatigant pour les yeux que l’écran d’une tablette et a fortiori que celui d’un ordinateur. Toutefois, il reste plus fatigant que le papier. Par ailleurs, j’ai noté un effet de scintillement quand je lis à la lumière artificielle, par exemple dans le RER.

  • France ou Amérique : j’ai dû choisir

Le compte Kindle est associé à une boutique particulière : Amazon.com, Amazon.fr… Il est impossible d’acheter à la fois des livres sur la boutique française et sur la boutique américaine.

  • Belle mais pas sensuelle

Le rapport au Kindle n’est pas aussi physique que celui avec un livre : la liseuse n’a pas d’épaisseur, pas d’odeur. Adieu également les couleurs chatoyantes des couvertures, des jaquettes. Avec Kindle, tous vos livres se ressemblent.

Bilan

L’expérience Kindle est satisfaisante. L’outil est pratique et renouvelle l’exercice de la lecture. Il incite à lire davantage, ne serait-ce que pour amortir le prix de l’appareil (189 euros en version 3G) et en raison de l’intégration avec la boutique Amazon.

Cependant, malgré tous ses avantages, je pense que l’expérience liseuse ne me détournera pas du livre papier. Je continuerai probablement un certain temps à acheter mes livres en français au format papier ; j’achèterai plus de livres anglo-saxons grâce à la liseuse.

Livre électronique vs livre papier : pour ma part, le match continue !

Spécifications fonctionnelles : un outil pour faire de belles maquettes

Dans un précédent article, je me disais que PowerPoint était finalement un outil pas mal pour faire des maquettes lorsque l’on rédige des spécifications fonctionnelles. C’était avant de découvrir Balsamiq. Cet outil développé sous Adobe Air permet de dessiner très rapidement des interfaces de sites Web donnant l’impression d’être faites à la main.

Balsamiq

L’intérêt me direz-vous ?

Eh bien, on peut placer très rapidement des listes déroulantes, des cases à cocher, des zones de saisie, des boutons radio, etc., etc. Il y a toute une palette d’outils disponibles. Et le rendu “comme à la main” permet de faire comprendre au client qu’il s’agit bien de maquettes…et que l’application n’a pas encore été développée !

On peut tester en ligne. Sinon, c’est assez bon marché (79 USD).

Un cas où PowerPoint fait vraiment gagner du temps…eh oui !

Lose time with PowerPoint
Photo by Sonja Langford on Unsplash

J’ai fait ce matin l’expérience de reprendre ma trousse d’écolier pour créer la maquette d’une page d’accueil de site Internet. Nous avons un graphiste qui peut mettre en forme proprement et joliment à partir d’un simple brouillon. L’idée lancée était de faire un brouillon rapide avec une feuille de papier et un crayon, de le scanner et de l’envoyer à notre graphiste qui fera des merveilles. C’est d’ailleurs plus ou moins la façon de procéder de cabinets de conseil prestigieux.

Je me suis vite aperçu de toutes les lenteurs et limites de l’approche papier-crayon. D’abord, j’écris lentement et mal, surtout depuis que j’utilise quotidiennement le clavier. Ensuite, la gomme ne permet pas d’effacer proprement et de reprendre plusieurs fois sans laisser des traces. C’est la croix et la bannière pour mettre des textes en couleurs : il faut autant de crayons que de couleurs souhaitées. J’ai même testé le copier coller manuel, avec de bons vieux ciseaux et un tube d’ Uhu Stick.

Bilan des courses : énorme perte de temps. Etant efficace sous PowerPoint, je vais reprendre ce logiciel pour faire mon brouillon, que j’enverrai au graphiste.

J’en tire la conclusion que, dans mon cas, l’approche papier-crayon n’est plus adaptée. Elle peut convenir à d’autres qui sont moins à l’aise avec PowerPoint. Elle garde quand même l’avantage de faire sortir la tête de l’écran.

A moins que je n’investisse dans une tablette graphique ? Il est peut-être là, le meilleur des deux mondes !