Comme beaucoup, j’ai été impressionné par les possibilités de chatGPT. J’ai pu l’utiliser efficacement de différentes manières, principalement pour des tâches de rédaction :
ChatGPT pour trouver un mot qu’on a sur le bout de la langue
ChatGPT pour s’assurer que l’on emploie une expression à bon escient
ChatGPT pour vérifier une question d’orthographe pointue
ChatGPT pour trouver l’équivalent français d’un mot anglais
En revanche, quand il s’agit de rédiger directement, il faut vraiment repasser derrière.
J’en ai fait l’expérience avec un billet que je viens de publier sur Chinese-Management : Comment le modèle Rendanheyi de Haier révolutionne l’industrie : Zhang Ruimin en discussion avec le professeur Felipe Monteiro de l’INSEAD.
Concrètement, mon ami Youssouf a … visionné une vidéo sur YouTube et m’a fourni ses notes en style télégraphique. Je les ai fournies à chatGPT (et à son équivalent Bing AI), et j’ai demandé à ces logiciels de rédiger un article à partir de ces notes.
Bilan des courses : j’ai dû demander aux deux robots conversationnels de reprendre plusieurs fois leurs textes, faire des coupes et des retouches moi-même, ajouter des informations, etc.
Au final, je ne suis pas certain d’avoir écrit l’article plus vite avec chatGPT que si je l’avais écrit directement moi-même.
Cela m’a donné la même impression que celle que l’on peut parfois avoir avec un jeune stagiaire. Le stagiaire est là pour apprendre, et son maître de stage doit lui consacrer du temps.
A une différence près : le stagiaire, lui, s’améliore au fil du temps.
Pas sûr que cela soit le cas avec chatGPT.
A moins que… Je viens de découvrir des études scientifiques récentes démontrant que le modèle de langage qui fait tourner chatGPT, dans sa version la plus récente, à savoir GPT4, était capable d’apprendre de ses erreurs et de s’améliorer.
Peut-être que le stagiaire dépassera bientôt le maître, finalement.
Pour en savoir plus sur les usages professionnels de chatGPT, vous pouvez consulter cet article.